le gredin

Stone temple pilots, :
Libres

 

Bertrand Ricard


A LA UNE
SOCIOLOGIE
ACTUS SITOYENNES
RENCONTRES
LITTERATURE
CINEMA
MUSIQUE
POST-FESTUM



Le quatrième album des Stone Temple Pilots, sobrement intitulé 4, et toujours produit par l’excellent Brendan o’Brien dont on ne compte plus les grands disques qu’il a produit, que ce soit ceux de Pearl Jam ou de Rage Against The Machine, marque le retour aux affaires du quatuor américain. Bien que marqué par la peine d’un an de prison qui frappe toujours le chanteur et parolier du groupe Scott Weiland, dont les problèmes avaient largement contaminé la bonne santé du groupe, le groupe semble revivre et offre un album excellent, partagé entre grunge et mélodies très pop, mais aussi entre glamour et son plus brut. Cet album cristallise tout le savoir faire du groupe et offre un condensé de son style très large notamment grâce à la dualité des compositions des frères DeLeo, alternant ballades et riffs saignants . L’on pense parfois à Soundgarden notamment sur le morceau d’ouverture "Down" et, en règle générale pour la manière de chanter proche de celle de Chris Cornell, mais aussi de David Lee Roth parfois. L’on songe également à Alice in Chains pour la structure des morceaux, très proche de celle du groupe de Seattle, dont il semble bien que les nouvelles ne soient pas bonnes –aucun album n’est prévu, en revanche, Jerry Cantrell préparerait un second opus en solo – l’on songe aussi, bien évidemment à Led Zeppelin pour le jeu du batteur notamment sur "Sex and violence" proche de celui de Bonzo. La palme pour cet album très riche, revient au morceau de conclusion "Atlanta" - qui rappelle la mélodie de "My favorite things" de John Coltrane mais ici jouée par les Doors, où Scott imite à s’y méprendre Jim Morisson - recouvert de violons moelleux et qui achève l’album sur une note particulièrement brillante. L’on espère bientôt revoir ce groupe sur scène. Les rumeurs les plus optimistes disent, peut être au printemps, lorsque Scott aura achevée les deux tiers de sa peine pour possession et usage répété d’héroïne.


Berri
c