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MERZ (disque EPIC 1999)
Au
début ça cogne comme un marteau-pilon dune forge de
la Ruhr et puis ça continue, ça trip hop, ça scratche,
ça sample, ça piannote, ça guitare fusionne, réhaussé
par la voix faussement de fausset secoué et survolté de
Conrad Lambert ; peu à peu ce bazar sonore se place, sarticule,
doù sort une mélodie entêtante, entraînante,
aux ruptures subtiles, sensibles et audacieuses, digne des musiciens les
plus doués, nourris par des influences musicales les plus diverses.
Lalbum de Merz bat, pulse, comme une machine au cur plein
de vie, tantôt qui saccélère, tantôt au
repos, mais qui laisse poindre derrière cette mécanique
aux ratées troublants, une âme de poète qui chante
le blues, les intempéries de lâme et qui finalement
échappe à lattraction terrestre.
Jean-Marc
Fridlender.
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